L’EXPO – L’âge d’or, cinéma futuriste, films de diva et de propagande 1910 – 1945

A partir de 1910, le cinéma italien commence à s’exporter. Le cinéma grand spectacle fait son apparition et certains films de cette époque deviendront des incontournables de l’histoire du cinéma, notamment Cabiria de Giovanni Pastrone.

A l’époque où la scène artistique européenne est sous le début d’influence des dadaïstes, le cinéma italien fait, lui, naître le futurisme, mouvement d’avant-garde à l’univers visuel fort. Le point de départ de ce mouvement est les idées de Umberto Boccioni, théoricien du « dynamisme plastique futuriste » et un manifeste écrit par Aldo Palazzeschi dont Aldo Molinari s’inspire pour son film Mondo Baldoria en 1914.

Dès 1916, le mouvement prend de l’essor avec le film-performance Vita Futurista mais aussi avec Thaïs, qui se veut être une sorte de compromis, moins extrême que peut l’être Vita Futurista.

Petit à petit et sous l’impulsion d’œuvres et de projets, le cinéma futuriste sort de sa condition pour devenir une idéologie à part entière.

L’arrivée de la Première Guerre Mondiale emmène avec elle des films de propagande glorifiant des héros combattant fièrement.

Comme ailleurs dans le monde, on observe la starification d’installer dans le cinéma italien. Certaines actrices, notamment de passions tragiques, deviennent les nouvelles divas reprenant ce terme à l’Opéra.

Plus tard dans l’histoire, quand la Seconde Guerre Mondiale fut déclarer, le cinéma « d’importation », américain en particulier, est interdit dans le pays et ce dès 1939. C’est dans ce contexte que certains courant prennent de l’ampleur. Tout d’abord, les comédies légères dite des « téléphones blancs », souvent des romances à l’eau de rose, les films historiques et ceux adaptés d’œuvres littéraires, le calligraphisme, un courant qui, en opposition aux téléphones blancs, met en scène des personnages complexes et dramatiques et enfin, les films de propagande refont leur apparitions.

Mais cette fois, le cinéma n’est plus muet et c’est l’occasion de mettre la patrie en valeur. Les idéaux et valeurs fascistes sont glorifiés comme dans, par exemple, le film VECHIA GUARDIA (Vieille Garde) de Alessandro Blaselli.

En 1935, le complexe de studios romain qui deviendra mythique Cinecitta voit le jour, avec la bénédiction de Mussolini pour qui « le cinéma est l’arme la plus forte ».

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