Une émotion distillée crescendo, une narration sinuant entre réel et imaginaire, passé et présent : Mathieu Amalric signe un mélodrame aussi bouleversant que virtuose.
Personne ne tient longtemps debout: tout tourne, se détruit, se reconstruit, rien n’est stable ni solide dans ce film qui affirme radicalement son homogénéité dans sa fragilité même.