AQUARELA – Revue de Presse

Si l’ambition expérimentale du film a de quoi sidérer, l’exploit de Kossakovsky est sans doute celui-ci : trouver une forme dramaturgique avec laquelle investir une matière primitive, dénuée de langage, pour articuler un récit dont la trame se limite ainsi aux surgissements de phénomènes sans auteur ni témoin.

Évocation sophistiquée des mille et un visages de l’eau, le film de Victor Kossakovsky propose une expérience esthétique plutôt réussie à laquelle viennent se mêler des séquences nettement moins inspirées. Une œuvre souvent fascinante mais inaboutie.

Victor Kossakovsky célèbre l’eau sous toutes ses formes. […] Si « Aquarela » est aussi magnétique malgré son aridité, c’est précisément parce qu’il porte en lui la définition du film crépusculaire. C’est-à-dire celui qui a su fixer le moment où la beauté se meurt.

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