Il y a, dans Les Sorcières d’Akelarre du réalisateur Pablo Agüero, une vision picturale qui fait songer à ce tableau de Goya, nommé en français Le Sabbat des sorcières : une semblable esthétique du terrible sublime.
Pablo Agüero, sur le socle d’un scénario de l’oppression des femmes remarquablement écrit, offre des personnages d’une grande force, tournant autour de jeunes actrices magnifiques.
Servi par une mise en scène nerveuse et un montage vif, Les Sorcières d’Akelarre est mû par cette idée que ce qu’ont vécu ses héroïnes hier est ce que subissent de nos jours d’autres femmes, premières victimes des pouvoirs autoritaires imposés par des extrémistes religieux. Un parallèle d’autant plus puissant qu’il n’est jamais appuyé.