MOURIR PEUT ATTENDRE – Revue de presse

Que pense la presse de Mourir peut attendre ?

Sans rien céder sur les fastes spectaculaires attendus, Mourir peut attendre est animé par une fougue réformatrice qui le pousse à repenser de fond en comble toutes les constituantes censément immuables du mythe, et ce faisant lui offre son visa pour un nouveau monde.

Mourir peut attendre traîne des défauts classiques (seconds rôles insipides, méchant fonctionnel, rythme décousu), mais brûle une page de la saga avec une ambition et une émotions inédites. Après quasiment 60 ans et 25 films, James Bond ose enfin, et rien que pour ça, c’est beau.

La réussite de la « série » Craig est de s’être séparée du héros de « fantaisie » qu’était James Bond avant lui, et de lui avoir apporté une épaisseur inédite et originale, en creusant le tragique d’un personnage adulé, mais solitaire, définitivement seul.

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