PETITE SOLANGE – Revue de presse

Avec Petite Solange, Axelle Ropert fait preuve d’une double audace : filmer un drame en apparence petit, banal, et le faire au premier degré, au ras des sentiments. (…) Il y a quelque chose du cinéma d’Ozu, dans cette manière très concrète de se pencher sur de microscopiques drames et de progressives séparations qui finissent par former une grande déchirure muette et irréversible entre les membres d’une famille. Ou dans ces plans furtifs de lieux vides ou d’objets, qui rappellent le passage du temps à travers ce qui demeure par-delà les événements humains.

Pour Petite Solange, Axelle Ropert a choisi la douceur, la retenue. Elle filme la solitude avec la grâce d’un Truffaut.

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