PLUMES – Revue de Presse

C’est le beau paradoxe de ce film extrêmement original : le monde y est impitoyablement montré dans son agonie, mais la vie suinte de toutes parts.

L’idée géniale de ce premier film est d’embrasser le réalisme magique et la poésie burlesque pour dépeindre le quotidien. Le misérabilisme est évacué, et la complaisance inexistante. Tout n’est que finesse de construction, de l’écriture à la mise en scène, des décors au montage.

Avec cette fable pince-sans-rire où le patriarche d’une famille pauvre est transformé en poulet, l’Egyptien Omar el-Zohairy signe un formidable premier film entre réalisme social et inquiétante étrangeté.

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