Jamais peut-être film de Wes Anderson n’a semblé si étranger à lui-même et si vague dans son objet et ses enjeux, jamais pourtant le cinéaste n’a semblé atteindre un tel degré de finesse, de nuance et d’intimité avec ses sujets, ses acteurs (…)
On pourrait le voir plusieurs fois sans en épuiser toute la richesse tant il offre un foisonnement de signes, propose à chaque plan différents niveaux de lecture, visuelle et sonore, mélange le français et l’anglais, le noir et blanc et la couleur.