VORTEX – Revue de presse

Gaspar Noé a mûri, plus qu’il s’est assagi ; son cinéma a grandi et s’est épaissi, jusqu’à devenir soudainement immense, comme le prouve son nouveau film, « Vortex », chef-d’œuvre magistral et assurément ce qui est arrivé de mieux au cinéma français depuis « Mektoub My Love : Canto Uno » d’Abdellatif Kechiche.

Ce parti pris peut ­désarçonner de prime abord, surtout quand on aime le réalisateur pour son côté sale gosse, explosif et parfois éprouvant (Climax), mais le film finit, comme le Vortex du titre le suggère, par aspirer le regard.

Jusqu’au bout, l’inventivité de l’image met en scène la mort prochaine. Vortex transforme l’absence en tableaux contemporains. Une expérience sensorielle, totale.

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