COMPARTIMENT N°6 – Revue de presse

Au fil du voyage, dans cette Russie enneigée des années 90, qui dégèle lentement, et où il n’y a que les messages manuscrits et les téléphones à cadran pour rester en contact – ou ne pas se perdre à jamais –, un très beau film s’invente.

Un enthousiasmant road movie ferroviaire, porté par deux acteurs incandescents.

Le cinéaste enveloppe ses acteurs dans l’obscurité chaude et granuleuse d’une pellicule qui estompe les traits. (…) À cette échelle, on ne sait dire où s’arrête un corps et où commence le monde – le compartiment comme boîte de Petri ou bocal à cornichons, où le vinaigre finit par produire un effet émollient.

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