Sublimement, Wong Kar-Wai brasse le meilleur du cinéma mondial, européen comme d’Extrême-Orient, renonçant aux expérimentations formelles de ses derniers titres pour retrouver le classicisme charnel de ses débuts. Il y a là une oeuvre de la maturité à la maîtrise confondante (…)
Mis en scène dans une veine sensuelle et pointilliste (…), le film évoque une gravure où les étoiles chinoises Maggie Cheung et Tony Leung (…) semblent ressusciter les figures sublimes et langoureuses de l´amour courtois.
Combien de films comme celui-ci voit-on dans une vie? Quatre, cinq, davantage, moins peut-être? Peu importe, «In the Mood for Love» est unique. Unique comme tous les films parfaits.