Ce cinquième film bluffe par son audace tranquille, séduit par son sens des paysages, touche par la sobriété de sa tristesse. Bouli Lanners vous attrape par le bras, ne vous lâche plus, comme un frère, vous glisse deux-trois secrets à l’oreille, comme un personnage d’Antoine Blondin qui aurait appris à parler anglais.