La réussite du premier long métrage de l’Italienne Laura Samani est de se tenir en permanence sur la ligne de démarcation entre la chronique réaliste et la mythologie, sans jamais choisir entre les deux : la figuration de l’Italie de 1900 passe autant par l’utilisation du dialecte frioulan que par le voyage d’Agata au cœur de la pensée magique des populations d’un pays encore peu unifié.